mercredi 3 août 2011

L'effet papillon

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" ... Elle fonctionne selon la loi du papillon qui bouge à New-york et fait l'explosion à Bangkok.

- C'est elle qui dit cela ?

- Non, c'est Emeri.

- Eh bien il se trompe. C'est au Brésil que le papillon bat de l'aile et c'est au Texas qu'a lieu la tornade.

- Cela change quelque chose, Danglard ?

- Oui. A force de s'éloigner des mots, les théories les plus pures tournent aux racontars. Et l'on ne sait plus rien. D'approximation en inexactitude, la vérité se dissout et la place est faite à l'obscurantisme..."

"- Il existe sûrement plusieurs versions de cette histoire de papillon.

- Non, répondit Danglard avec fermeté. Ce n'est pas un conte moral, c'est une théorie scientifique sur la prédictibilité. Elle a été formulée par Edward Lorenz en 1972 sous la forme que je vous ai dite. Le papillon est au Brésil et la tornade est au Texas, il n'y a pas à varier là-dessus ..."

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(Extrait de "L'armée furieuse" de Fred Vargas)

lundi 25 juillet 2011

Petites culottes



Aujourd'hui, j'ai passé l'après-midi dans une boutique de lingerie à St Malo. Imaginez! Des portants entiers de soutiens-gorges de tous styles : corbeilles, ampliformes, push-up, plongeants, foulards, Body touch ... des rayonnages de slips, shorties, tangas, guêpières ... brodés, ornés de dentelles ou de satin. En sortant, je n'avais plus qu'une envie : jeter ma vieille culotte rose aux orties !

dimanche 24 juillet 2011

C'est la pluie qui fabrique les arcs en ciel !




Il pleut ENCORE! Bon, il fera sans doute beau demain ... je vois déja le soleil qui cherche à percer entre les branches du cerisier du voisin.
En attendant, je n'ai pas l'intention de me laisser dicter ma conduite par le temps (pas celui qui s'étire mais celui qu'il fait !)

Je vais sortir avec mes jolies bottes pour guetter les arcs en ciel.

samedi 11 juin 2011

L'homme qui voulait être heureux


"... J'aperçus une enfant, seule sur la plage, sans doute la fille de l'un des rares touristes à découvrir ce lieu. Elle avait peut-être cinq ou six ans. Munie d'un bâton, elle dessinait avec application quelque chose sur le sable. Elle me vit approcher, et, lorsque j'arrivai à sa hauteur, elle me lança un rapide sourire, ne se détournant qu'une seconde de son ouvrage.

- Qu'est ce que c'est? lui demandai-je.

- Un paquebot, bien sûr, répondit-elle sur un ton offusqué, tout en continuant de dessiner.

- Tu aimes les bateaux?

- Oui. Avant, je voulais devenir capitaine de navire.

- Tu as changé d'avis?

- Oui, parce que c'est trop difficile pour moi.

Elle disait cela sur un ton de regret.

- Comment le sais-tu?

- C'est mon grand-père qui me l'a dit. Il dit que c'est un métier pour les garçons, pas pour les filles.

Elle peaufinait son dessin, affichant maintenant un petit air triste qui me fendit le coeur.

- Comment t'appelles-tu?

- Andy.

- Ecoute, Andy, regarde-moi.

Elle lâcha son bâton et se tourna vers moi. Je tombai à genoux dans le sable, me mettant à sa hauteur.

- Je suis persuadé que ton grand-père t'aime beaucoup et qu'il te veut du bien. Mais je vais te dire quelque chose. Comme un secret que tu garderas toujours avec toi. Tu veux?

- Oui.

- Andy, ne laisse jamais personne te dire ce dont tu n'es pas capable. C'est à toi de choisir et de vivre ta vie.

Elle me regarda dans les yeux et resta concentrée un moment. Puis son air sérieux s'effaça progressivement pour laisser apparaître un sourire qui illumina tout son visage. Elle s'éloigna d'une démarche confiante, le regard tourné vers le large, où le paquebot traçait sa route à l'horizon."



Extrait du roman de Laurent Gounelle : "L'homme qui voulait être heureux"

mercredi 8 juin 2011

Douceurs printanières



Depuis 2 mois je me délecte du parfum des fleurs, de l'éclat des couleurs, des senteurs de la terre, de la caresse du vent, de la chaleur du soleil. C'est si bon ...

vendredi 6 mai 2011

Stromae




Le concert du maestro belge, lauréat des Victoires de la musique (catégorie révélations) m'a littéralement séduite.

Le jeune prodige possède le corps dégingandé et la voix profonde de Jacques Brel. Même s'il élabore ses rythmes sur scène, la mise en scène est orchestrée avec la même précision que le mariage de Kate et William. Tout est abouti : costumes, décors projetés très réalistes, éclaboussures de couleur, jeux de lumière et textes justes et incisifs.

Voici enfin, un vrai Personnage qui raconte une vraie Histoire électro-poétique!

dimanche 1 mai 2011

Le lis de la vallée




Bouquet de muguet, envoyé en pensée au dessus des villes et des champs, au-delà des mers, derrière les murs clos et les citadelles imprenables.



dimanche 24 avril 2011

L'oeuf

L'oeuf, symbole du renouveau et de la vie a été l'élément esssentiel de ce week-end consacré à Pâques et à l'anniversaire de la naissance de ma Princesse bleue.



Oeuf de Pâques Dalloyau

samedi 23 avril 2011

Les madeleines de Louboutine

Pour réveiller les souvenirs d'enfance, confectionner des madeleines en famille et les dévorer encore chaudes, dès la sortie du four.





Madeleines aux raisins;


o 120 g de beurre
o 3 œufs
o 120 g de sucre semoule
o 140 g de farine tamisée
o 1 sachet de levure chimique
o 1 poignée de raisins secs sultanines
o 1 pincée de sel


Faire fondre le beurre à feu doux. Pendant ce temps, fouetter les œufs entiers avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux.

Incorporer la farine préalablement mélangée avec la levure et le sel. Ajouter le beurre fondu en mélangeant bien. Faire gonfler les raisins dans un bol d’eau bouillante et laisser reposer la pâte 1 h au réfrigérateur.

Préchauffer le four à thermostat 7/8.

Remplir la plaque à madeleines jusqu’au 2/3 avec la pâte et parsemer de raisins.

Laisser cuire au four pendant 10 mn jusqu’à ce que les madeleines soient bien dorées.

Les madeleines peuvent se conserver dans une boîte métallique pendant 15 jours

vendredi 15 avril 2011

Croquer un macaron à pleines dents

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Macarons tout ronds
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J'adorais déjà le petit déjeuner du Mc Do (les jus de fruits, les pancakes et surtout le café filtre) mais je suis comblée depuis que la firme américaine a décliné le concept en installant des Mc Café, à l'intérieur même des restaurants existants.

Le comptoir situé près de l'entrée dispose d'une vitrine appétisante de viennoiseries, tartelettes, flans, muffins, macarons, cupcakes, tiramisu, moëlleux au chocolat et autres douceurs.

Pour accompagner les pâtisseries, on peut commander des smoothies, du thé ou du chocolat chaud. La carte des cafés (moulus à la demande) offre un large choix : 5 expresso différents et des spécialités telles que le cappucino, le latte macchiato ou le café viennois.

Le salon de thé dispense désormais un peu de chaleur à ce lieu impersonnel. Il attire, en outre, une clientèle nouvelle de vieilles dames qui s'aventurent dans l'antre de la restauration rapide pour savourer un expresso con panna, en levant le petit doigt.


dimanche 10 avril 2011

La petite boîte bleue

Hommage à la petite boîte bleue


Pour ses 100 ans, je rends hommage à la petite boîte bleue qui accompagne mes rituels quotidiens. J'aime sa forme incontournable et rassurante, sa crème blanche immaculée qui hydrate la peau et soigne les petits bobos ainsi que ses arômes inimitables de rose et de muguet qui me réjouissent depuis l'enfance.

jeudi 7 avril 2011

Tarte caramel, chocolat, bananes

Confection d'une tarte en 5 étapes selon Louboutine



crème caramel, belle comme un Kréma



rondelles de bananes tels des petits soleils;

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crème au chocolat aussi goûteuse qu'une mousse


m ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;blanc d'oeuf battu en neige comme un Himalaya;;



et tarte dorée sous le gril pour avoir bonne mine;

samedi 2 avril 2011

Tapis rouge





Selon un rituel bien établi, chaque matin je me lève et je m'habille.

Il s'agit, j'en conviens, de gestes simples pour de pas dire courants et même coutumiers pour la majeure partie des humains qui ont peuplé, peuplent ou peupleront notre galaxie.

Toutefois rien n'est moins anodin que la façon dont le "rituel" s'opère. Pour ma part, je ne sortirai jamais sans être pomponnée, coiffée et maquillée. L'idée ne me viendrait jamais à l'esprit, à la raison, au coeur ou à l'âme de me mêler à mes congénères sans offrir le meilleur de moi-même. Tout cela me sied parfaitement même si j'y passe beaucoup plus de temps que ne le nécessiterait une simple opération "lavage, brossage, habillage". Si j'use de savon, j'abuse également de crème, maquillage et autres onguents. Non seulement je brosse mes cheveux, mais en plus je les nourris, lisse et en corrige chaque jour le maintien dans un miroir à deux faces.

Futilité ou nécessité? Pour moi, la question ne se pose pas. Il s'agit d'une futilité nécessaire.

La petite touche supplémentaire de bonheur réside dans le choix des vêtements que je vais porter. A la simple pensée de me vêtir d'une robe, mon coeur se remplit de joie et je deviens autre ou plutôt moi, celle que je suis vraiment. Dès lors, je n'ai plus ni doute, ni angoisse, ni peur. Je crois en moi, en ce que je suis, en ce que je vais faire. C'est comme si un tapis rouge se déroulait sous mes pas et que je m'avançais légère et sereine vers ma destinée.

mercredi 30 mars 2011

Quand reviendra l'été


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Douceur et lenteur

Caresse du soleil

Marques du maillot

Sel sur les lèvres et la peau


... J'attends désespérément le retour de l'été!

dimanche 27 mars 2011

lundi 21 mars 2011

Architecture de poupée

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"Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur". Walt Disney


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"Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencer par la rêver.
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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve
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sans jamais vous laisser décourager" Walt Disney
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samedi 12 mars 2011

Daddy



Je râle souvent après mon père mais, si je ne fais pas preuve de mauvaise foi, je dois avouer que j'ai également toutes les raisons de l'admirer.
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Bien avant que le rôle du mâle et son investissement au sein de la famille ne soit redéfini, lui, oeuvrait déjà dans la maison, cuisinait, rangeait, lavait ou éduquait les enfants. C'est même avec attendrissement que je le revois appliquant la teinture ou les bigoudis sur la tête de ma mère, la conseillant lors des essayages de vêtements ou la bordant lorsqu'elle était fatiguée. Depuis, j'ai une tendresse toute particulière pour les hommes qui se comportent de cette façon.

... La grande force de ma mère a été de lui laisser un peu de place pour qu'il puisse agir à sa guise, sur un terrain traditionnellement réservé aux femmes.


mardi 8 mars 2011

Reine de la fête

7h du matin ... Je suis tirée du sommeil par un bip strident.
7h 15 ... Le bougre sonne de nouveau et réitère de quart d'heure en quart d'heure, jusqu'à 8h.

Je n'ai pas envie de me lever... Il fait nuit, il fait froid et mon instinct me dit que j'ai une bonne raison de paresser. Oui, mais laquelle? Je me triture les méninges et perd encore un quart d'heure. Et puis, je me souviens. Aujourd'hui,
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C'est la journée de la FLEMME
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lundi 7 mars 2011

Lundi matin

7 h du matin... Je suis tirée du sommeil par un bip strident.
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Je voudrais replonger dans mes rêves pour m'inventer un monde à moi, m'accorder un lundi de paresse juste pour cette fois.


mardi 1 mars 2011

Château Richeux à l'heure du thé

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Située en face du Mont-St Michel, la belle villa des années 20 d'Olivier Roëllinger est le refuge idéal pour profiter des premières lumières printanières.



Château Richeux

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Le hall d'entrée et l'étagère aux épices.


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.La porte vitrée ouvre sur le restaurant d'Olivier Roëllinger, Le Coquillage.

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Dans le salon aux boiseries sombres et à la lumière douce,
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on peut lire en toute quiétude des ouvrages sur la région, l'histoire des Malouins et la Route des épices, tout en dégustant un grog épicé, un chocolat chaud ou un thé Mariage.

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Le parc domine la baie du Mont-St Michel et longe un verger et un potager celtique ceint de grandes feuilles d'ardoises.
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Le verger.
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.Le plan du verger

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.Le parc


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Construit dans le jardin, le four à pain a été conçu avec Lionel Poilâne. .



samedi 26 février 2011

C'est le printemps!


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J’ai beau répéter " Ça sent le Printemps", ma tenue vestimentaire me trahit. Si j’ai chaud, c’est parce que mon anorak est relevé jusqu’au menton et que ma cagoule à pompons me comprime la tête. Tout est triste et je suis si ridicule avec ma pommade Rosat qui ne réfléchit aucun rayon de soleil.

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Ma mère me disait :" Ginette, l’humeur de chacun contribue à créer l’ambiance. Elle déteint sur celle des autres. Nous avons tous notre rôle à jouer dans ce bas monde". C’est vrai que je dois faire quelque chose avant que le personnel du bureau ne soit décimé. Ils sont tous en train de plonger dans la neurasthénie et je culpabilise à l’idée que mon patron se jette de désespoir par la fenêtre du 7ième étage. Ça serait vraiment dommage pour les massifs de cactus qui bordent les rangées d’aubépines, tout en bas. L’image de son propre corps transpercé comme une poupée Vaudou se profile dans ma tête…. Je sais…Il ne faut pas que cela me fasse rire ! Pour retrouver mon sérieux, j’imagine la secrétaire aux prises avec le broyeur de papier, essayant de se taillader les veines. Et, si elle réussissait son coup et qu’on la retrouvait exsangue, les poignets en charpies, dans une mare de sang remplie de bandes multicolores !

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Avant qu’il ne soit trop tard, je vais leur en apporter du printemps ! Ma chemise à fleurs et ma mini jupe froufroutante feront bien l’affaire. Comme il fait un peu froid, je les réchaufferai d’une paire de collants rose pétants et d’un pschitt d’eau de toilette aux essences d’églantine.

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Je ne sais pas si c’est le froid ou les cafés brûlants que j’ai absorbés à chaque correspondance du RER, mais à peine franchi le hall d’entrée de la société, je dois me précipiter aux toilettes. Je ne regrette pas mon initiative vestimentaire car tous les yeux sont braqués sur moi. C’est vrai que j’en jette avec mes couleurs flamboyantes. J’obtiens même un sifflement admiratif et une remarque un peu osée mais avec les hommes, il faut s’attendre à tout : vous leur montrez un bout de jambe et ils vous déshabillent de pied en cap ! Seules les écervelées du démarchage téléphonique ont ricané dans mon dos, en adoptant des regards outrés. Ça, je peux le comprendre de Madame Francine, notre chef de bureau ; elle est d’une autre génération. A son époque, on portait des robes "Princesse" et des tailleurs " Prince de Galles" avec des cols Claudine. Alors, je conçois qu’elle m’ait dit de tirer sur ma jupe : elle vient d’une époque où les petites filles étaient sages comme des images et évoluaient dans un monde merveilleux de lapins en sucre et de poudre de perlimpinpin.

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Je n’y peux rien si je suis la messagère du printemps. J’ai envie de communiquer ma fièvre et je me targue d’avoir virevolté comme une abeille de fleur en fleur, en distribuant le courrier à tout l’étage. Ils sont tous restés bouche bée, épatés par tant de grâce. J’étais très fière de moi, jusqu’au moment où je suis entrée dans le bureau de ma meilleure amie. C’est là que le génie de la honte s’est abattu sur moi…à l’instant précis où elle m’a chuchoté : " Ginette, là derrière, le bas de ta jupe est restée coincée dans tes collants !"

dimanche 30 janvier 2011

Promesses printanières

RésolutionDuDimanche

Quatrième résolution : ne voir que les belles choses..



Même si le froid et la grisaille sont toujours là
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les premières floraisons




ont un avant goût de printemps!


mercredi 26 janvier 2011

Elévation spirituelle

Dernier film de Clint Eastwood, Au-delà (Hereafter) évoque l'univers de la mort par ceux qui la frôlent, la côtoient ou l'observent de l'autre côté du miroir.


mMMatt Demon
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Marie (Cécile de France), journaliste vedette de la télévision française, victime d'un tsunami, est confrontée à une expérience de "mort imminente".
Marcus (Frankie Mclaren) petit garçon londonien est en perpétuel questionnement après le décès de son frère jumeau dans un accident urbain.
Georges (Matt Demon), ouvrier américain est un ancien médium. Il possède de réels pouvoirs de communication avec les morts mais ne supporte plus la détresse des consultants.
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Les chemins des trois protagonistes se croisent alors qu'ils poursuivent leur quête de la vérité.
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Le film ne cherche pas à promouvoir une quelconque théorie post-mortem. Tout au plus y sont dénoncées les pratiques malhonnêtes de charlatans qui cherchent à tirer profit du chagrin des survivants.
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Chacun trouve la réponse qu'il attend, entrevoit ce qu'il désire de l'au-delà et plus que tout apprend à vivre.
Loin de l'univers factice de la télévision, du pouvoir et du paraître, Marie retrouve les vraies valeurs.
Marcus se forge sa propre armure en apprenant à exister seul.
Georges quant à lui, trouve l'équilibre, en explorant l'univers de Dickens et en faisant l'apprentissage de l'art culinaire, avec toute sa technicité mais surtout sa sensualité (la scène du goût constitue un réel moment de bonheur)
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Au final, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, Au-delà, en explorant l'univers de la mort, débusque sans le vouloir des multitudes de particules de vie.


Frankie Mclaren


Cécile de France